Eh oui, déjà. Parce que la neige s'éternisera pas, et parce qu'il paraît que c'est mieux quand c'est gelé.


Alors voila, on s'est organisé à l'arrache pour trouver comment y aller. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le moins cher était de louer une "petite" voiture: $26 seulement (sans compter l'essence, quand même!). C'est censé aussi être le plus rapide quand on sait dans quelle direction la destination se trouve.

Je ne veux pas nommer de nom, mais JP ne savait pas que Guelph était au Nord des Chutes. Résultat: 2h de trajet au lieu de 1h. On va en incomber la faute à la boîte de vitesses automatique aux lettres énigmatiques et à Sean Paul qui déconcentre JP.



Enfin bref, après avoir quasi défoncé un garde fou, un pare chocs, calé et brûlé un feu rouge, on se retrouve à Niagara-on-the-Lake. Oui, parce que là-bas, il y a non seulement les Niagara Falls mais la ville Canadienne à côté s'apelle Niagara, la ville américaine en face s'apelle aussi Niagara,

et il y a avant ça un petit village nommé Niagara-on-the-Lake. Ce dernier est constitué quasiment uniquement d'une rue, dans le style Main Street d'Eurodisneyland avec presque que des boutiques de souvenirs. On y passe très vite, on contourne le lac, et on suit les rapides pour aller aux Chutes.

On arrive alors dans un véritable parc d'attractions, avec une Maison Hantée de Dracula, une Grande Roue, un Casino, etc... qui se trouve être en fait la ville, Niagara version Canadienne. La version Américaine est juste de l'autre côté des rapides avec plein de gratte-ciels encore plus moches

que ceux de Toronto (si, c'est possible). Et les Chutes, beaucoup moins grandes qu'on s'imaginait, sont au milieu de ces 2 décors ridicules. Tout, absolument tout, est fait pour inciter les touristes à dépenser, jamais vu ça (et encore, je parle pas du parking à $12). On y reste 2h et on repart (toujours en se trompant de direction).
Assez grosse déception quoi, et encore en été, il doit y avoir 2 fois plus de touristes...